Plusieurs paroissiens témoignent... Octobre 2014


C’est pendant sa maladie que j’ai vraiment fait connaissance du Père Thomas : sa foi, sa piété, un abandon total en la Providence, et sa vénération de la Sainte Vierge m’ont touchée et m’ont beaucoup apporté sur le plan spirituel. Une anecdote : au début de son hospitalisation, je l’encourageais vivement à se battre contre la maladie comme les mousquetaires qui hantaient encore le Château de Monte Cristo.
-          Celui d’Alexandre Dumas ?
-          Oui, celui qu’il a fait construire, qu’il a habité et où il a écrit plusieurs de ses romans. Il est juste à côté de la clinique, il y a parking commun.
Et ma stupéfaction, à l’explosion de cette joie et de ce rire de gamin, se rappelant les romans d’Alexandre Dumas et ses jeux de collégien où il était d’Artagnan !
L’oubli momentané de la souffrance.  Mon regret, et celui de Michel Audfray, de n’avoir pu tenir notre promesse de lui faire visiter le château (trop difficile physiquement)
Merci Père Thomas pour tout ce que vous nous avez apporté, donné, qui nous a marqués profondément.
Pardon Père Thomas d’être restée « sur ma réserve » lors de votre installation à Sainte Pauline, vous qui étiez si discret et qui ne voulait déranger personne.
Je suis sûre que vous continuez, avec votre sourire chaleureux, à veillez sur vos paroissiens et votre famille, et nous serons en union de prières avec vous.
Germaine Mertz

 L'une des premières fois que nous avons rencontré le père Thomas c'était dans l'enclos de Ste Pauline et ce jour- là il avait neigé
Lui qui n'avait jamais vu la neige était émerveillé. Je crois que ce moment-là a été pour lui magique et c'était très émouvant de le voir.
Pour nous le père Thomas était un homme extrêmement sensible et d'une spiritualité très profonde un vrai disciple du Christ 
Nous serons en pleine communion avec vous jeudi soir
Nathalie et Frédéric


Adieu, Père Thomas                                                                                                         

En toi, cher Père Thomas, devant nos yeux, a pris chair à nouveau le Serviteur.

Je me souviens de notre premier contact, un samedi matin de septembre 2012, au presbytère de Sainte-Pauline. C’était à la veille de ton installation comme nouveau curé de notre paroisse. Toute l’équipe -vicaire épiscopal, ancien curé, membres de l’EAP- était réunie autour de toi.
Moi, en service d’accueil de fiancés, je me suis trouvée à court de formulaires … Je suis alors entrée dans la grande salle du presbytère … et je t’ai vu. Une grande présence, qui passait surtout par les yeux, par la profondeur du regard. Le reste … effacé, s’effaçant pour que l’on cherche quelqu’un d’autre. Premier contact avec ce mystère d’effacement que tu as toujours incarné pour moi.
Dans les relations pastorales, j’ai retrouvé la même attitude fondamentale : accueil et attente confiante de ce que le Seigneur ferait naître de la rencontre. Je me souviens … quand je t’ai eu envoyé un petit mémo sur la façon dont je menais le premier accueil des fiancés en paroisse, tu m’en as reparlé quelques jours plus tard par un laconique : « C’est cela, Oui ! », et c’est ton seul sourire qui disait ton approbation. Pas plus, pas de jugement, pas d’évaluation, juste un assentiment à ce qui te paraissait ajusté à l’enjeu.
De ta maladie même, tu n’as jamais fait un rempart, ni une excuse, ni un motif pour parler de toi. Non ! C’est elle qui s’est « affichée » ce jour où tu avais pris comme d’habitude « la tenue de service » pour célébrer l’eucharistie avec ton petit groupe de paroissiens des messes de semaine. Et plus elle te dévorait et t’épuisait, plus tu semblais t’enraciner dans le roc, devenant toute confiance : visage lisse, regard qui s’approfondit encore, sourire ténu qui en dit long sur ce que tu endures. Et nous t’avons vu continuer de présider l’eucharistie, quand déjà tes forces devenaient incertaines. Mais dans ces moments encore, tu n’es qu’accueil, présence qui laisse place à la Présence.
Pour nous, pour cette paroisse dont tu as dit qu’elle était ta famille, tu as vécu une dépossession progressive, mais sans jamais cesser d’être ce visage d’homme de Dieu qui bénit, de serviteur de la foi. Vie effacée … vie féconde par tout ce que ta désappropriation nous aura appris de la richesse de la pauvreté et de la liberté de ceux qui ont tout donné.
Quand est venu le dernier jour, ayant tout déposé, jusqu’à ton vêtement, tu t’es laissé conduire par la Vierge Bénie jusqu’au Fils Bien-Aimé, qui t’a remis entre les bras du Père. Et cette déchirure que crée ton absence nous laisse désormais « ouverts », en attente des signes que tu nous feras « au nom du Seigneur », lui dont tu es le prêtre à jamais.
Je rends grâce à Dieu pour ces merveilles qu’il a accomplies à travers toi, notre ami, homme juste, humble et bienveillant.

Madeleine Ailhaud

 
Je vous présente toutes mes condoléances pour le décès du Père Thomas.
Je prie pour lui, pour vous tous qui l'avez accompagné et pour toute la paroisse.
Infiniment merci pour tout ce que les uns et les autres de la paroisse ont fait pour Thomas jusqu'à son départ vers notre Père Céleste.
Je pense que vous en savez autant que moi sur le Père Thomas vous qui l'avez accompagné de plus près.
Pour ma part, j'ai été marqué par : 
sa très grande foi dans le Seigneur au cours de cette maladie;
son attention, sa présence et disponibilité aux autres malgré la maladie;
sa grande dignité dans la maladie.
Je vous dis mon union de prière.
Père Alphonse

 
Père,
Un matin en arrivant à une messe de semaine j'ai rencontré une personne seule qui demandait de l'aide. Elle s'est adressée à moi au moment d'entrer à l'oratoire. Nous nous sommes tournés vers vous en arrivant, vous interrogeant sur ce que nous devions faire. Vous avez répondu très naturellement et simplement (une évidence pour vous) que nous étions là, réunis maintenant, pour prier et célébrer Jésus Christ, et vous avez commencé la messe. A ma grande surprise notre hôte est resté durant toute la célébration et a participé et prié avec nous. Après, vous vous êtes occupé de lui sur le plan matériel. Votre attitude ce jour-là m'a bien fait réfléchir sur le comment vivre l'Evangile : d'abord Jésus tout Amour qui se donne, afin que nous puissions aimer à notre tour en nous tournant à sa suite vers notre prochain. Être relié en permanence à Jésus, voilà ce qui donne d'aimer. Merci, Père Thomas pour cette manière d'être avec Jésus en permanence que vous m'avez montrée.
Comme Sainte Thérèse, Père, continuez au ciel à prier pour ceux qui sont sur la terre.
En union de prière avec vous et tous les saints, bien fraternellement,
Marie du Vigier
 

Cher Père Thomas,
"Chaque point de Théologie est à vivre en profonde spiritualité", 
nous disiez-vous. Cette spiritualité vous avez su la vivre auprès de nous, vous avez su nous la rendre visible en toutes circonstances et jusque dans vos gestes lors des eucharisties.
Merci d'être venu jusqu'à nous, de vous être adapté aux rythmes de notre paroisse, de nos vies, même sous la neige que vous trouviez si belle !
Merci de votre foi vivante, de votre douceur, de votre écoute et de votre courage qui ont forcé notre respect. Merci.
Veillez encore sur nous.
Luc et Colette Chevereau

 
"Laissez venir à moi les petits enfants.
Le Royaume appartient à ceux qui leur ressemblent"
C'est cette phrase reprise par les 3 évangélistes qui s'impose à moi lorsque je pense au Père Thomas ; un homme d'une très grande humilité.
Lorsque nous lui demandions de nous faire part du contenu d'une réunion à laquelle il avait assisté, il répondait souvent : "Nous avons eu une belle rencontre".
Le gestionnaire que je suis se sentait parfois frustré, restant dans l'ignorance de ce qui avait été débattu et décidé, mais ne nous ramenait-il pas à l'essentiel : la qualité des relations inter-personnelles, le discernement de la présence de Dieu là où deux sont réunis en son Nom, et de l'action de l'Esprit Saint.
Lors de sa maladie, cette humilité s'est traduite par une dépossession totale de lui-même, dans une acceptation remarquable de sa maladie. Là où certains disent "je vais me battre", Thomas a fait offrande de sa vie et de ce qui allait se passer :
"Je suis entre les mains de Dieu et des médecin" m'a-t-il souvent dit.
En tant que pasteur, il n'a pas "géré" sa paroisse, mais, par sa vie, son accueil et sa douceur, il a montré à ses paroissiens jusqu'où pouvait le conduire sa foi et comment, très humblement, il acceptait les événements comme autant d'occasions de prières et de rencontres avec son Seigneur, qui l'a aujourd'hui accueilli auprès de Lui, les bras grand ouverts.
Merci Thomas de cet exemple d'obéissance et de vie donnée, et continuez de prier pour nous.
Avec toute mon amitié
Pascal Aerts
  

"Tu as du prix à mes yeux"
Père Thomas, en bon pasteur, par votre regard bienveillant, accueillant, plein de tendresse et de confiance, vous avez permis à chacun de révéler sa vraie richesse au sein de notre paroisse.
Nous nous souvenons avec émotion des chapelets du dimanche soir, de la messe du mercredi soir et de la veillée de prière pour les vocations, moments de profond recueillement. Nous étions peu nombreux mais unis et forts dans la prière. 
Merci, Père Thomas, Nous prions pour vous et  confions à votre intercession nos familles et les malades de notre paroisse.
Olivier et Nathalie de Peufeilhoux
 

J’ai été fortement marqué par l’attention toujours bienveillante du Père Thomas envers l’équipe en charge de l’accueil des familles en deuil. Chaque fois que c’était nécessaire il nous a accueilli avec humilité et générosité. Homme de prière, il nous a partagé, avec des paroles simples, sa foi en Jésus et sa dévotion à Marie. Le père Thomas reste présent dans ma prière et ma pensée. Je suis certain qu’il continue à veiller sur l’équipe dans sa mission auprès des familles en deuil.
Luc


L’arrivée du Père Thomas à Sainte Pauline à la fin de l’été 2012 a été un changement de vie dont nous n’avons certainement pas mesuré l’ampleur.  Le Père  avait exprimé le souhait de pouvoir prendre une année de repos mais par obéissance à son évêque le voici arrivé parmi nous, découvrant en même temps que la vie paroissiale, la vie quotidienne d’un prêtre diocésain et en particulier la préparation de ses repas !
D’une immense délicatesse et d’une très grande douceur le père accueillait chacun avec ce très bon sourire dont nous garderons le souvenir.
Je garderai également le souvenir d’un grand priant, sa communion au Christ était particulièrement manifeste dans les gestes, 
emprunts d’un  immense respect,  qu’il accomplissait lors de la célébration de l’eucharistie.
Béatrice de Beaufort


Cher Père Thomas
Votre accueil, votre écoute et votre disponibilité étaient un reflet de l'Amour de Dieu pour chacun d'entre nous . Dieu n'est jamais pressé , Dieu est indulgent , Dieu pardonne , Dieu aime tous les hommes , Dieu fait confiance, Dieu écoute......tout cela Père vous l'étiez!
Merci pour ce témoignage du "OUI" que vous avez fait au Seigneur!
Père nous prierons pour vous et merci de continuer à veiller sur Sainte -auline
Isabelle de Sèze

 
Nous sommes toujours en communion avec le Père Thomas : nous savons que son chemin sur la terre arrive au bout de ses forces. Le Seigneur ne lâche pas la main de l’homme, il marche avec lui jusqu’au bout. Le Seigneur se tient tout près du Père Thomas qu’il aime, comme il était si proche du disciple qu’il aimait. Notre cœur est tout proche aussi. On peut dire avec le psaume d’aujourd hui : « le Seigneur garde à jamais mémoire de son alliance » (ps 110 (111)
Equipe des déjeuners du dimanche
 
Dès notre première rencontre, j’ai été très touchée par la simplicité et la gentillesse du P. Thomas. Puis, j’ai découvert sa très profonde spiritualité. Avec des paroles très simples, il nous signifiait le lien très fort qui le reliait au Christ, et nous invitait à participer à cette communion. Merci P. Thomas pour le témoignage de foi, d’amour et de courage que vous nous avez donné !
Muriel du Souich
 
Bien cher Père Thomas, nous avions été tellement tristes de vous perdre si vite après votre arrivée à Sainte Pauline! Voici maintenant le temps de relire les beaux moments passés avec vous, grâce à vous.
Un mot vient toujours quand on vous évoque: "la spiritualité du Père Thomas": C 'est vrai, cela nous a beaucoup marqués.
MERCI à vos parents, à votre famille, à votre pays,  qui vous ont engendré et permis l'éclosion de votre vie de prêtre. Nous leur disons notre reconnaissance.
MERCI pour votre présence si douce et humble dans notre paroisse. Nous vous aimions beaucoup et avons été très touchés par vos homélies: vous aviez cette grâce toute simple de nous faire entrer dans le  mystère de Dieu. vous touchiez nos cœurs.
ous avons apprécié votre écoute et votre manière très simple d'être au service de chacun.
MERCI Père Thomas!
MERCI aussi pour cette messe que vous avez célébrée dans notre maison  avec tous nos enfants et petits enfants, lors de nos 40 ans de mariage: c'était en janvier 2013, et nous gardons tous en mémoire ce cadeau précieux de cette célébration avec vous qui étiez tout nouveau à Sainte Pauline.
MERCI pour ce moment passé ensemble à l'hôpital après votre opération: nous avons prié avec vous tout simplement en demandant à Dieu la force de nous battre. Nous étions proches de vous et votre spiritualité nous touchait beaucoup.
Cher Père Thomas,
Nous savons que vous êtes maintenant dans la Paix de Dieu, et nous vous portons encore dans nos coeurs pour rendre grâce de tout ce que votre vie a donné autour de vous, là où vous avez habitez.
A- Dieu Père Thomas.
Antoine et Elizabeth Merieux 


Ce qui frappait au tout premier abord quand on voyait le Pere Thomas, c'est sa timidite, sa reserve, sa communication toute en retenue. Pour un moulin a parole comme moi, ce premier contact a ete deroutant. Je me sentais obligee de faire la conversation, meubler les silences. Jusqu'au moment ou j'ai accepte de ne plus faire la tele et d'ecouter autrement. Alors on pouvait decouvrir le Pere Thomas : entendre cette petite voix qui nous parlait d'autre chose que du bruit et de l'agitation de ce monde, d'une vie d'interiorite, entierement tournee vers Dieu.

Pour notre paroisse, toujours preoccupee par de multiples activites, il a ete une lecon. Dieu n'est pas dans le faire mais dans l'etre.
Le Pere Thomas était cela : la presence vivante, silencieuse et bienveillante de Dieu.
Dans sa maladie encore , il nous a montre comment vivre le oui de Marie : qu'il me soit fait selon ta volonte. Pas d'obsession de savoir, de chercher le meilleur medecin, le meilleur protocole mais un simple abandon a Dieu, dans la fidelite a sa mission.
Pour moi qui suit comme Marthe, un serviteur agite, vous m'avez montre, Pere , tout simplement comment etre a Dieu, entierement a Dieu,
Merci
Ines Marey


 
Je voudrais dire d'abord combien les mots des uns et des autres me touchent. 
Il est très beau de voir comment le Père Thomas, à sa manière, a fait naître dans les cœurs de paroissiens de Sainte Pauline, l'expression d'un amour spontané, capable de reconnaître la présence agissante de Dieu en la personne de ce pasteur humble et discret.
Je remercie le Père Thomas de m'avoir enseigné à chercher Dieu, à me mettre en Sa présence ; aussi à me tourner avec confiance vers Marie.
Il suffisait de le regarder prier pour goûter au silence de l'oraison, que ce soit au cours des Eucharisties dominicales, pendant la prière du chapelet qu'il aimait tant réciter, et même en entendant les petites phrases discrètes et pleines de sagesse qu'il lui arrivait de dire tout simplement et sans prétention. 
Le Père Thomas laisse en moi le témoignage d'un homme rempli de charité, celui d'un serviteur fidèle vivant profondément sa mission là où il était envoyé. Totalement tourné vers son Seigneur, il était capable d'aimer et de pardonner son prochain en toutes circonstances. Son humilité, sa gentillesse, sa joie discrète, sa force intérieure, sa confiance toute naturelle en la volonté de Dieu sont autant de souvenirs qui resteront dans ma mémoire.
J'avais une très grande affection pour le Père Thomas et je suis heureuse d'avoir pu le lui exprimer il y a deux semaines quand je suis allée le voir à la clinique de l'Europe. Je n'oublierai jamais le très beau sourire qu'il m'a offert, malgré son état de souffrance et de faiblesse, quand je lui ai dit au revoir. 
Le Père Thomas était à la fois un grand homme de par son humanité et un homme de Dieu de par son humilité. Je remercie le Seigneur de nous l'avoir envoyé, de lui avoir permis de vivre au sein de notre famille, la communauté de Sainte Pauline. 
Cher Père Thomas, merci pour votre présence parmi nous; merci de nous avoir fortifié dans notre foi; merci de continuer à prier pour notre paroisse que vous avez tant aimé et aidé à rendre plus belle.
Dans la communion des saints, je prie et prierai toujours pour vous.
Edith Chenesseau


Ce que je dirai du Père Thomas, c'est qu'il savait se rendre proche et disponible. La porte de son  bureau restait ouverte quand il était disponible, et quand il était à Sainte Pauline je pouvais le rencontrer le mardi matin pendant mon temps de travail. c'est cela qui me manque le plus depuis sa maladie.

Béatrice Desforges


Père Thomas,

Vous avez toujours fait preuve d’une extrême bienveillance envers ceux qui vous aidaient dans la gestion de la paroisse. Cette bienveillance se traduisait par une grande confiance. Et cette confiance donnée était le reflet de la confiance totale que vous avez eue jusqu’au bout envers le Seigneur. Puissions nous à notre tour manifester envers notre prochain cet amour total et discret dont vous nous avez donné l’exemple durant les deux années de votre ministère à Sainte Pauline.

Jean François Sellier CPAE Sainte Pauline



Mon confrère prêtre et aîné, le père Thomas Bicaba m’a touché par sa grande humilité doublée d’un grand esprit de détachement, et son intérêt pour les besoins de la Mission de l’Eglise Catholique en Mongolie. C’était un homme de Dieu très attaché à la prière du Chapelet.
Homme d’une grande simplicité. Notre première rencontre, en fait, fut épistolaire. Je dois dire que je n’eu pas besoin de beaucoup de mots pour qu’il m’accueille en 2012 puis en 2013 (lors du Centenaire de Sainte-Pauline), comme si nous étions des amis de longue date. Au premier contact visuel, je me suis senti en présence d’un “mystique”, j’ai découvert un grand chercheur de Dieu capable de reconnaitre la divine présence dans les personnes et les évènements.
Homme Humble, très hospitalier et compatissant. Je n’oublierai jamais la course que nous avions effectuée entre le RER A depuis le Vésinet le Pecq jusqu’à la gare de l’Est où je devais prendre le train pour Strasbourg. Mon aîné tant dans l’âge que dans les années de sacerdoce, ne retint pas jalousement son rang et sa position : il sacrifia son repos pour m’accompagner, au pas de course, jusqu’à la gare.
Un Pasteur infatigable. A Sainte Pauline, cette attention de Pasteur l’aida beaucoup à redoubler d’empressement pour l’accomplissement des tâches pastorales qui lui avaient été confiées dans un total oubli de soi pour l’amour de Dieu dans son prochain. Le Père Thomas Bicaba considérait chacun de ses paroissiens comme faisant partie d’une histoire sacrée ; aussi s’appliquait-il à la préparation de ses homélies qu’il considérait comme nourriture pour le combat spirituel.
Cet artisan de l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi aura passé deux années de sa vie à  bâtir docilement la cité céleste loin de sa terre natale. Nous savons que la Vierge Maire, qu’il aimait beaucoup, fut son accompagnatrice pastorale ; et ce n’est pas anodin qu’il ait plu à notre Dieu de l’appeler à Lui en ce mois de Marie dédié au Rosaire.Seigneur, pour Thomas Bicaba ton humble serviteur fidèle, nous savons que la vie est changée, non pas terminée; aussi accorde-lui d’entrer dans ton éternelle demeure.
Père Hervé KUAFA, cicm
Recteur de la Cathédrale D’Oulan-Bator, Mongolie