LES DOULEURS RESSENTIES : 

-des enfants non mariés on non pratiquants, des petits-enfants non baptisés ; 
- des difficultés pour partager notre foi en dehors d’un cercle restreint par peur de choquer ou provoquer. Sentiment que nous sommes devenus ultra-minoritaires. Difficulté pour aborder les non-croyants
- nos parents ou amis en province vivent difficilement les regroupements paroissiaux : il devient plus compliqué de pratiquer (difficulté pour se déplacer pour trouver une église ouverte ; de « choisir » son prêtre ; prêtre qui se tue à la tâche et qui n’a plus le temps de connaître ses brebis et d’être présent pour résoudre les problèmes personnels des paroissiens)
- sentiment que les non-pratiquants ont une fausse image du Christ ou de l’Eglise (restés à « avant Vatican II ») qu'il existe une ignorance énorme de la réalité de la présence du Christ dans l’eucharistie, et que l'Eglise n’est pas en adéquation avec ce que les gens attendent du sacrement du baptême. Ils se disent « croyants » mais ne vont plus à la messe.
- cependant de la baisse des effectifs en aumônerie est né un regroupement entre Sainte Pauline et Sainte Marguerite, ce qui est vécu comme une situation positive, les messes des jeunes ayant lieu dans les deux lieux de culte.

- Il y a de plus en plus de regroupements de paroisses notamment en province ; une des conséquences est de ne plus pouvoir profiter du prêtre à la fin de la messe dominicale ou après les offices, celui-ci devant officier ailleurs. Il n’a plus la même disponibilité qu’avant.
- Les jeunes curés sont parfois parachutés dans leur paroisse ; ce n’est pas facile ni pour eux, ni pour les paroissiens. Cet aspect fait partie de leur formation, mais ne faut-il pas encore plus les préparer ?
- On fait appel aux laïcs pour aider dans les paroisses ; on se rend compte qu’il y a parfois des « luttes » de pouvoir entre les laïcs. Mais aussi, le Laïc est une « pierre vivante » dont les initiatives sont parfois mal perçues par le clergé. Ce n’est pas très agréable et certains peuvent ne pas se sentir les bienvenus. Les laïcs ne remplacent pas les prêtres et doivent être guidés. Faut-il peut-être envisager de mettre en place un cadre sur les activités gérées par les laïcs ? 
- Nous voyons les églises se vider et les jeunes déserter ; ceci n’est pas agréable ni pour les curés, ni pour les paroissiens. L’Eglise n’a pas forcément suivi l’évolution de la société : on veut tout, vite, on zappe, la présence du numérique dans la vie quotidienne (sur 4 heures d’écran, combien de fois je rencontre Dieu ?)
- Pédophilie : le problème est maintenant pris au sérieux par l’Eglise et c’est une bonne chose. Longtemps il y a eu un déni qui a été très préjudiciable à la religion catholique. Les scandales ont rejailli sur les paroissiens qui n’ont pas toujours trouvé les mots pour expliquer.

- On sent une attraction forte vers la religion musulmane. Pourquoi pas vers les catholiques ? 
- Douleur des paroissiens face au désespoir des prêtres vis à vis de leur mission et face à leur solitude
- La désertion des fidèlese
- La difficulté, voire l'impossibilité de dire qu'on est chrétien dans certaines circonstances (travil par exemple)
- La difficulté à transmettre sa foi
- La diminution drastique des boites des enfants pour le Secours Catholique à Noël

Douleur évoquée de n’avoir pas su transmettre la Foi, l’attachement à la vie paroissiale, à ses enfants et petits-enfants tout en reconnaissant qu’un retour est toujours possible. Il ne faut pas regarder en arrière.
Question posée de la désertion des adolescents et des jeunes.

- Douleur, éloignement de la jeunesse  -> donner envie ; Il y a moins de monde à l’église, avant on y allait par habitude. 

- Sentiment d’expulsion des femmes ?  ( 
Pas de filles enfants de choeur à Ste Marguerite ?, Rôle systématique des hommes dans certaines paroisses (lecteurs, quêtes,…) )
- Douleur d’absence de jeunes (Paradoxe entre le grand nombre de jeunes au scoutisme sur la paroisse mais faible présence hors des messes scouts ; Pour les jeunes, l’image du catholique est « celui qui juge », le « moralisateur » (ce qui fait fuir les jeunes) )
- Problème de l’engagement dans la durée : perte de notion de ‘sacrifice’ de son temps

Beaucoup de sujets : désertification dans beaucoup de paroisses (villes ou campagne) ; chute des vocations de prêtres ou religieuses ; scandales financiers au Vatican ; abus sexuels par prêtres ou religieuses- rôle négatif des grands médias sur les problèmes majeurs de Bioéthique et vis-à-vis de l'Eglise - En paroisse quelques divergences: "grandes rigolades" avant les célébrations, ou recueillement , silence ...Et aussi : certains(es) se sentent ignorés ou laissés de côté malgré des demandes auprès de responsables: question d'âge ? de jeunisme? d'atteinte physique ? → Appel à confier des responsabilités à des adultes formés travaillant en double avec des jeunes à former, comme un système de parrainage. 
Cependant toutes ces douleurs sont à vivre dans l'Espérance : cf nos Papes : Jean-Paul II, Benoît XVI, notre Pape François ...Un livre a été cité : "J'ai vu naître le printemps d'une Espérance", chez Parole et Silence.

-  De nos jours, nous constatons que les familles s’éloignent de plus en plus de l’Eglise poussant les prêtres à aller vers les paroissiens et se retrouver débordés.
- Les douleurs des familles
°Différents entre enfants et parents sur la religion, sur leur foi. Les enfants suivent leurs parents dans la foi jusqu’à l’âge adulte et prennent leurs décisions par la suite. Le plus souvent les enfants changent de direction.
° Pourquoi ? Problème de génération ? Les mentalités ? La politique ?
° Quelles nouveautés dans l’Eglise ? Dans une Eglise vieille.
° Inquiétude de perdre notre prêtre. Allons-nous à la messe pour le prêtre ou pour la Parole de Dieu ?
Nous ne le ressentons pas dans notre Eglise. Ressentir l’ennui ! Pourtant, chaque paroissien devrait avoir cette conscience.
Est-ce que l’Eglise s’adapte à la vie d’aujourd’hui ? Plus tôt oui. Sommes-nous suffisamment ouverts ?
Le problème des scandales des prêtres. La pédophilie une grande souffrance, une grosse douleur pour l’Eglise.

Constat qui se veut général (l’Eglise d’aujourd’hui par rapport à celle d’hier) . Comme à la première rencontre,  ce pessimisme nous met mal à l’aise…oscillant entre le rejet et une certaine culpabilité  ? Nous tentons cependant de  comprendre cette analyse et de voir où cela nous mène…
Première réflexion – ce prêtre Canadien semble avoir été  traumatisé (jusqu’à la honte pour lui-même ) par cette grande crise qui a atteint l’Eglise – autour  de la Pédophilie -  mise au grand jour depuis le pape François.  Une seule d’entre nous a vécu, de près cette situation - donc toutes ne le vivons pas d’une façon aussi dramatique – reconnaissant toutefois qu’il reste aux chrétiens à accompagner les personnes blessées …
Autre réflexion - Quelle est la génération qui voit ainsi cette église de « douleurs » ?

Quel rapport entre le psaume introductif et la maison des douleurs? Ne dénigrons pas la maison où il est bon de se sentir bien. Notre paroisse ne semble pas atteinte de grave maladie, mais il n'est pas simple de trouver l'organisation permettant de louer le Seigneur avec la déférence de "bons chrétiens" sans figer les initiatives ni entretenir des attitudes de "confort passif".
Une inquiétude des presbytes est liée au futur de notre paroisse. La démarche DM devrait réfléchir à un avenir (10 ou 20 ans) où il y aura encore moins de prêtres: Quelles conséquences en terme d'animation paroissiale et pastorale?

- Le manque de jeunes et d’enfants dans les églises, les écoles catholiques qui n’osent plus parler de Dieu, la perte de la foi dans nos famille


ROUTINE OU RENOUVEAU ?

- Nous avons constaté que la paroisse est bien plus dynamique depuis l'arrivée du Père Emmanuel. On sent que la plupart des paroissiens a envie de faire bouger les choses ; la preuve, la participation au parcours Disciples-Missionnaires, le déjeuner des personnes de la rue, les retraites à Blaru. Mais il existe encore des noyaux de résistance au changement où l'accueil de nouveaux paroissiens reste difficile. Comment faire pour que les nouveaux baptisés aient envie de revenir ?
- Il y a un équilibre à trouver entre efficacité et routine.
- Nous avons constaté que la messe du samedi soir s'est un peu rajeunie.
- L'Eglise doit être une « communion ».

- En tant que paroissiens, nous avons besoin d’une certaine « routine » : aller à la messe, présence des services ; il faut une ossature.
- Dans notre groupe, nous avons trouvé beaucoup d’actions qui montrent que la paroisse n’est pas installée dans une routine : présence de diners, organisation de rencontres, mise en place d’un parcours, organisation de groupes de travail...
- Mais une certaine routine existe néanmoins : nous parlons avec les gens que nous connaissons et avons du mal à aller vers le nouveau venu. C’est aussi un peu normal, car nous n’avons pas beaucoup de temps ensemble, notamment à la fin de la messe et aimons à discuter avec les personnes connues.
- La routine, c’est aussi les gens installés, les « élus » laïcs. Pas facile d’entrer dans l’organisation de la paroisse quand on est nouveau venu.
- La routine, c’est aussi des certitudes ; il faudrait accepter de sortir de ses habitudes.
- Le renouveau, c'est :
- Une solidarité et générosité pour accueillir les personnes en difficulté. 
- Les repas du mardi et du jeudi 
- L’accueil des personnes de la rue (avec les inconvénients que cela amène) : nous sommes en accord avec nos principes.
- L’installation de la boucle magnétique pour les malentendants
- La Messe de 7h30 les vendredi de Carême. Il y a beaucoup de monde avec la présence de familles ce qui est émouvant. On sort de la routine ; les paroissiens apprécient ce moment.
- La présence d’un nouvel organiste: les offices sont encore plus beaux ! 

- La routine : est ce qu'on croit (ou même est ce qu'on fait attention) à tout ce qu'on dit pendant la messe ? Il nous faut changer notre pédagogie d'évangélisation qui n'est plus adaptée (cf KT, aumônerie, famille) et qui ne porte pas beaucoup de fruits
- Le renouveau : le bol de riz, le Père Emmanuel, les écrans, les remises en question, les parcours (recommençants, Disciples-Missionnaires)ancés
- On sent une demande chez certains parents du KT, certainss parents du baptême, certains fiiancés ... Comment les accueillir, les parrainer ? 

- Les déjeuners paroissiaux, la kermesse sont une belle occasion de rencontres au-delà des eucharisties du dimanche.Importance reconnue de la qualité de la liturgie plus à même d’accrocher les enfants.
- Les offices de la Semaine Sainte ont été très beaux.
- Exemples partagés de beaux moments liturgiques : écharpe blanche et distribution de la paix par les ministres de la communion, temps de silence et de recueillement, œuvres d’art inspirées sur les écrans, qualité de la lecture de la Parole de Dieu par les enfants quand elle a été bien préparée.
- Expérience de belles rencontres : catéchisme du dimanche matin, retraite à Blaru, repas paroissiaux
.

- Le dolorisme nous sommes contre, la routine aussi, le paragraphe sur la douleur est beaucoup trop long, nous ne nous reconnaissons pas dans cette description de l’église
Soyons positifs et restons animés par la confiance, l'espérance et l'imagination pour une Église toujours plus accueillante et joyeuse !

Enjeu d’ouverture et d’accueil au sein de la paroisse : La fonction d’accueil est essentielle – elle demande une grande aisance relationnelle
Il ne faut jamais refuser une bonne volonté – (dire qu’un service est « complet » est une grave erreur) – Il faut être astucieux pour les faire intégrer une équipe qui leur convienne
Signe de renouveau avec des nouvelles têtes qui apparaissent – mais elles disparaissent également souvent
- Nos messes sont-elles adaptés aux pratiquant occasionnels ? (longueur, symbolique)

- Non Sainte Pauline n'est pas dans la routine ! Cela grâce à la succession de nos Pasteurs qui ont apporté chacun du renouveau. On sent que notre Pasteur actuel souhaite solenniser et dynamiser davantage les célébrations pour que nous vivions plus profondément la présence du Christ.
- Nombreux signes de renouveau : 
réactivation de rites : aspersion, encensement, rite pour la Paix du Christ, baptêmes en assemblée. 
Importance donnée aux rencontres, partage, accueillir, témoigner, à l’œcuménisme, 
importance donnée à se connaître et créer du lien : repas partagés, groupes de réflexion, groupes charismatiques, "Tombola Sympa ", Blaru, Terre Sainte, concert d'Orgues,
ouvertures : enfants lecteurs, jeunes filles enfants de chœur, accueil des plus pauvres...

-  Oui notre paroisse s’installe dans la routine. Les écrans dans l’Eglise ont pourtant cassé la routine.
L’équipe d’accueil n’est pas assez accueillante ni souriante. L’Eglise est propriétaire de sa mission mais n’arrive pas à se renouveler.
Ne faudrait-elle pas faire des formations pour motiver et encourager ce renouvellement ?
Problème de management dans l’organisation de l’Eglise.
Signes de renouveau :Les chants, l’organiste, l’écran, le caté/Blaru, repas tombola sympa.

Bien sûr il y a la routine, la tentation de l’autoréférence, les prêtres qui « rament » ... mais comme dans toute institution humaine – or  l’Eglise n’est pas que cela.
Les « vieux chrétiens de souche » voient plutôt les douleurs – dans le fait que leurs enfants et petits enfants lâchent l’Eglise et la religion – dans le fait que notre société est de moins en moins  branchée sur les valeurs du christianisme. – enfin  que tant de  chrétiens soient  persécutés pour leur foi, dans l’indifférence générale, de par le monde. 
L’une d’entre nous, revenue à la foi depuis quelques années, et vivant pourtant dans un milieu souvent athée -   trouve les réactions de ses amis incroyants moins négatives et même  bienveillantes par rapport à l’Eglise  (elle fut même étonnée que la « découverte »  de la pédophilie, chez nous, par les media,  ait été peine évoquée devant elle)  -  quant à elle, sa foi toute  neuve la met plus dans l’émerveillement  et la joie des « commencements »…
Peut-être un regret cependant de l’une d’entre nous -  la nostalgie des prêtre modérateurs à Ste Pauline  – avec les laîcs plus sur le devant de la scène.
Un signe de renouveau – parmi bien d’autres, non relevés – par crainte d’auto satisfaction peut-être !  -- Blaru fut un we mobilisateur et qui a plu – signe du dynamisme de la paroisse.

Préparer le futur de notre paroisse, serait de moins centrer notre énergie débordante dans sa structure très compartimentée et d'investir sur les périphéries. Si un plus grand nombre se sent invité à trouver sa place et à retrousser les manches, la communauté sera plus vivante.
Pour oser s'y lancer n'oublions pas que le centre doit être non pas la paroisse que nous connaissons mais notre Seigneur, Père, Fils et Esprit, qui ne se laisse pas enfermer et nous aide à ouvrir nos portes. Un travail en profondeur, qui par une forme d'intériorisation du mystère de la Trinité aiderait à trouver des règles d'organisation et de relations propices à ce que chacun trouve sa place et sa relation à Dieu et à la communauté?

Notre groupe ne ressent pas trop de routine dans notre paroisse : les choses bougent avec notre curé ! 
Comment éviter la sclérose de notre paroisse ? Il est essentiel d’intégrer les nouveaux / les jeunes dans les différents services paroissiaux : l’idée d’un compagnonnage ancien dans le service/néophyte parait efficace.
Un groupe d’âge serait à soigner dans la paroisse : les jeunes et plus particulièrement les jeunes collégiens, qui se retrouvent brusquement sans occupation paroissiale après les années du catéchisme. Si la longueur des messes pouvait diminuer au moins pour certains horaires de messe, cela pourrait encourager des jeunes à y assister.

 

DEVENIR DISCIPLES-MISSIONNAIRES POUR SE METTRE EN ROUTE

- Les problèmes de l'Eglise sont liés aux problèmes de la société. Il faut regarder celle-ci avec les yeux de l’espérance et voir les signes de l'Esprit dans les gens qui nous entourent. Le Christ est présent aussi à l'extérieur de l’Eglise. Il faut avoir confiance en notre capacité de trouver une solution à ces changements de société.
- Importance de la cohérence entre le vivre et l'être ; avoir un visage de ressuscité !
- Il faut chercher à évoluer sans perdre de vue l'importance de la prière. Peut-être faut-il repenser la messe.

- Parler « normalement » de sa foi peut nous aider à avancer : il faut être dans l’Etre et non le Paraître
- Il faut être ouvert aux petits signes (la Grâce) comme une rencontre, un échange, une lecture, pour avancer
- L’Amour que nous donnons, c’est l’Amour que nous recevons de Dieu et qui nous traverse
- Il faut Faire et Contempler :
o Les paroissiens doivent quitter un rôle de spectateurs qui ont tendance à la critique. On attend beaucoup des prêtres, mais il faut aussi s’engager
o Il faut aussi des temps de prière ; on peut guérir par la prière. 
- Il faut qu'on change la perception des non-paroissiens : qu'ils ne voient plus le batiment mais la communauté !

- Il ne faut pas confondre Eglise et paroisse même si cette dernière est la première cellule de l’Eglise.
- Les participants évoquent leurs rencontres avec le Christ, dont les plus fortes, se sont souvent faites au-delà de la vie paroissiale : aumônerie, scoutisme, groupes de partage, retraites, formations, accompagnement d’un enfant handicapé ou d’une personne âgée. Question posée de l’articulation entre la vie en paroisse régulière et ces moments exceptionnels en dehors.
- Un participant évoque son expérience de participation à l’équipe d’animation paroissiale qui lui a fait découvrir la beauté d’être au service d’une communauté.

- Un « revenant » retrouve une église vivante même si elle n’est peut-être pas assez tournée vers l’extérieur. Renouveau de l’Eglise, abordons ces questions : L’un de nous (et non l’une) suggère le mariage des prêtres, l’ordination de femmes. Pour lui c’est un gâchis qu’il n’y ait pas de femmes prêtres, la femme a des richesses que l’homme n’a pas.
- Accueil de l’autre différent : apprendre tous à  déléguer, la valeur du chef est celle de son équipe,  pas de prés carrés, ne pas oublier que, TOUS,  NOUS SOMMES AU SERVICE !
- Nous n’avons pas à être routiniers, nous sommes perfectibles  et motivés. L’ancienne église s’effondre mais des formes nouvelles apparaissent. Ayons confiance et espérance et sortons de la Douleur. 

La question est : Comment devenir Disciple et Missionnaire : ai-je à guérir ? mais de quoi ? Qui dit "guérir" dit "malade" : NON nous ne sommes pas malades, même si nous souffrons des dysfonctionnements de l'Eglise dont nous sommes. En fait c'est le monde occidental qui est malade par hypertrophie du matérialisme... Mais il y a des signes de renaissance à travers le monde, et nous voulons garder Foi en la présence et l'action de l'Esprit Saint dans ce monde.   

- Message du Pape François très pertinent ! « généraux d’armées défaites », ou « simples soldats qui continuent à combattre » ??
- S’accrocher  - La confiance et l’espérance  - La prière  - L’humilité      

-    
Nous dépensons beaucoup trop d'énergie à de l'organisation et pas assez à des initiatives spontanées. Partir d'une page blanche nous ferait parfois du bien. Travailler l'accueil nous semble prioritaire et aussi important pour les paroissiens réguliers qui ne se connaissent pas tous que vis à vis des occasionnels et des nouveaux. Les paroissiens doivent aussi accueillir leurs prêtres.
Dans un deuxième temps, travailler en inter paroissial, entre différentes communautés chrétiennes et nouer des contacts avec la synagogue seraient autant de marqueurs positifs pour caractériser une paroisse accueillante.   
- Sur la priorité d'approfondir la Parole, le groupe est unanime : plus de lecture et d'imprégnation de la Parole évangélique, plus d'invitation de chacun à la méditer et la partager.
- Etre missionnaire "pour nous guérir" ne nous guérira de rien du tout. Plutôt essayer d'être disciple et témoin, Dire la Parole et la montrer dans nos vies aux autres est comme quelqu'un qui danse le long du rivage un jour de beau temps. Il ne peut faire autrement.   

 
SUGGESTIONS PAROISSIALES 

- Importance de l'accueil : en début de messe, mais aussi pendant et après (équipe du CP visible avec leur écharpe pour être encore plus les oreilles de notre paroisse.)
- être des chrétiens joyeux et ouverts, être rayonnant de Lumière.

- Une nouvelle idée serait de prendre le temps de l’homélie pour faire connaissance, de s’ouvrir aux autres et partager autour d’un sujet. Par exemple :
o Première étape : se présenter à son voisin dans le banc, et se regrouper par 4 à 6 personnes.
o Deuxième étape : échanger sur le sujet donné par le prêtre (5 minutes)
o Troisième étape : Communiquer avec le prêtre qui tourne dans les groupes (5 minutes)
o Quatrième étape : le prêtre fait une synthèse. (5 minutes)
- Il faudrait peut-être développer le covoiturage pour permettre aux personnes qui ne peuvent pas se déplacer de venir à la messe.

- Faire faire le KT par des jeunes pour que l'évangélisation passe mieux
- Mieux accueillir les enfants le dimanche, leur proposer un rite plus adapté
- Etendre "Une heure pour Sainte Pauline" à tous pour que tous les fidèles découvrent ce qui se fait

- plus développer en paroisse des temps de partage sur la Parole de Dieu en petits groupes pour favoriser la rencontre d’autres paroissiens et avec le Christ au-delà.
- garder et développer les rencontres fraternelles en paroisse
- renouveler la pratique de la prière en famille, support de la paroisse ?

- Prenons conscience, suite à ce parcours, de ce qui ne va pas et  :  avancer : « voir » accueillir, inviter,  partager.

Proposer une formation  / échange pour les responsables d’équipe sur « Comment animer un groupe » et « comment accueillir/intégrer des nouveaux »
Faut-il restreindre la durée des mandats (pas plus de 2 mandats de suite) afin de forcer une rotation / renouvellement des équipes ?
Enjeu de marketing des services d’Eglise (par exemple parcours Alpha) auprès des pratiquants occasionnels (parents caté, baptême, fiancés, deuil,…). Utiliser les techniques de marketing pour promouvoir les temps forts de l’année liturgique (mailing list)

- Les activités associatives ou autres des chrétiens de Ste Pauline,  sont très dispersées et nombreuses – Bien qu’exposées sur le VSP – comment faire pour qu’elles soient mieux connues et portées dans la prière ? pendant les PU par ex.  de la messe dominicale.  Exemples :  les dames KT sont parfaitement inconnues, or elles font un travail formidable – Quels fruits ont apporté à notre paroisse la  création des Repas mensuels pour les SDF ? 
- Utiliser le VSP pour des demandes ou offres concrètes
- Rien ne remplace le contact humain – toute initiative paroissiale devrait être accompagnée d’un « contact » - ex. le sacrement des malades n’a pas été assez assez relayé de proche à proche 
- L’équipe liturgique – le choix des chants est de plus en plus restreint – le point de vue des jeunes peu formés prévaut souvent – les jours de grande fête, ne pas choisir trop de chants nouveaux – faire répéter les chants (avant la messe) – une « harmonie » à trouver avec notre nouvelle organiste. .
- Les SDF – dehors par temps très froid ! Accords peut être à trouver avec la Croix Rouge en prévision d’autres saisons difficiles. Une constatation - quelques SDF font fuir quelques « vieilles » paroissiennes ! 
- En cours déjà – une équipe qui irait chercher des anciens paroissiens ou autres  pour les messes dominicales

- Pour l'accueil nous proposons de libérer les deux premiers rangs pour des nouveaux (placement sacristain ou préparateurs) et d'introduire plus systématiquement des temps de présentations entre voisins pendant la messe.
- Pour la spontanéité nous avons évoqué la formation juste avant certaines messes (temps ordinaire?) d'une équipe constituée 10 mn avant la messe pour: lire, donner la communion, lire la PU (préparée à l'avance) et faire la quête: brasser et renouveler les intervenants, susciter de l'engagement, libérer les
énergies.

Un parcours alpha, éventuellement allégé à 4 séances, comme c’est le cas dans certaines paroisses.
Des messes plus courtes à certains horaires, éventuellement en semaine, les messes des vendredis matins de carême ont été très appréciées.
Des soirées pizzas pour les jeunes ? Une soirée par trimestre, chaque jeune de la paroisse inviterait des amis, éventuellement après la messe du dimanche soir, et avec le Père Emmanuel, qui a un bon contact avec les jeunes.