LE CLUB SECURISE, L'ACCUEIL : 

- L'image du sac à mains nous secoue un peu. Une paroisse est aussi à l'image de la sociologie d'un quartier.
- Un club, c'est rassurant, c'est plus facile

- Bien sûr, toute culture doit évoluer, consolider ses fondations, construire (et même re-construire ! ) Pour nous qui avons vécu « la création (révolutionnaire il y a près de 25 ans) d’une Paroisse animée par  un Prêtre modérateur et une Equipe Pastorale,  cela est une réalité. Nous avons vécu une expérience magnifique ; des liens très forts ont été tissés ; des bases solides ont été transmises. Nous sommes contentes d’être redevenue une paroisse  « normale » avec un Curé, mais nous sommes viscéralement liés à la Paroisse.  C’est en Equipe, avec notre Curé, que nous continuons de développer, de  transformer, de faire progresser Notre Eglise, qui n’est qu’un maillon de l’Eglise Universelle.
- D’une façon générale la Paroisse est accueillante (C’est l’avis des Paroissiennes les plus récentes !)
Avant le début de la messe, le mot de bienvenue « à ceux qui ne sont pas des paroissiens habituels, qu’ils soient dans la famille, chez des amis, ou de passage, de quelques confessions qu’ils soient, est vraiment entendue et apprécié . Certains en sont vraiment très émus.
Lorsque le Père demande aux participants de saluer  et d’accueillir les paroissiens qu’ils ne connaissent pas,  cela surprend, mais cela est très positif. Et, aux sorties de messes suivantes, on se salue « en connaissance ». 
Encore quelques petites tensions pour « faire de la place » sur les bancs, lors des offices majeurs. Mais,  il devient courant, de saluer (en souriant) ses voisins en arrivant et en partant.
A Blaru, rencontrer le Père et les participants soude la Communauté, ce qui n’est pas toujours évident lors des messes,  et même lors réunions et activités.
Les pique niques d’été sont source de rencontres élargies ( d’autres personnes viennent qui ne sont pas de la paroisse) Les Pots du dimanche sont conviviaux ; les déjeuners du dimanche permettent des rencontres sympa, surtout de maintenir des liens avec des  paroissiens  qui se retrouvent seuls.
Les repas pour les accueillis sont aussi une ouverture sur un monde que l’on essaie de connaître ;certaines relations se sont nouées. Et, d’une manière générale, à présent, nos personnes de la rue sont acceptées avec bienveillance.

- Globalement le groupe considère que la paroisse est très accueillante et d’autant plus si on s’investit. Si on reste en dehors on est plus critique et il y a moins ce sentiment d’appartenance. La question se pose de savoir si on sait accueillir des personnes qui ont un profil atypique (ex un enfant qui demande la 1ere des communions alors que ses parents ne le soutiennent pas ; une famille «  non bourgeoise »).
On considère aussi qu’il y a différents niveaux dans l’accueil : de surface ou faire rentrer dans une famille paroissiale ? vis-à-vis des nouveaux ou entre paroissiens de longue date qui parfois ont du mal à partager leur « pouvoir » ? Les freins à l’accueil sont divers et propres à chacun : timidité, peur d’être jugé, pas de centre d’intérêt en commun…Importance d’accueillir les personnes qui sont au fond de l’église et d’exercer sa vigilance aux entrées ou sorties de messe pour sortir de son cercle habituel.

- Nous avons conscience que, quand nous nous réunissons, Dieu est au milieu de nous.
Accueil d’un nouveau, nous l’avons fait, oui, tout de suite. Accueil de personnes différentes, oui, c’est enrichissant, mais l’accueil est souvent superficiel et très souvent se limite à l’enclos. Hors de l’enclos nous ne « voyons » pas.  l’accueil demande de voir les autres et demande la  bienveillance. L’accueil est aussi superficiel   quand nous sommes trop différents.
Allons vers les autres , demandons à l’Esprit le don de voir l’autre en attente , même et surtout hors de l’enclos

- Je me suis senti (ou non accueilli) : 
-en étant invité à une réunion, ou à faire quelque chose,  lors de la distribution des livrets de chant à l'entrée
-la configuration du lieu est importante, certaines sont plus chaleureuses
-c'est peut-être à chacun d'entre nous d’accueillir, dire bonjour à ceux qui sont placés devant ou derrière nous sur les bancs; c'est à nous de nous bousculer.
-lors de messes extérieures, festives, ouvertes à tous avec un accueil aux vacanciers
- il est certainement plus facile de trouver sa place dans une petite paroisse que dans un grand lieu (cathédrale, sanctuaire).

-ce n'est pas inné d'aller vers l'autre, cela demande un effort.
-il nous faut des intermédiaires, des personnes passerelles pour permettre les rencontres.
-il n'est pas toujours facile d'entretenir une conversation avec un inconnu, la conversation peut vite tourner en rond.).lieu (cathédrale, sanctuaire).
- Mes freins : -les écarts sociaux, les personnes un peu collantes

-  Est-ce qu’il faut « faire du chiffre » de conversion ou accueillir ? Différence entre prosélytisme (nous ne nous sentons pas disposés à devenir une « armée de missionnaires », mais désirons être missionnaires, humblement, simplement : prier en soi-même d’abord ; (qu’est-ce que Jésus veut de nous comme mission sur cette terre ?) beaucoup se fait dans les petites choses : montrer un exemple, un sourire, une attention, un accueil, un dialogue si cela vient ... C’est le Seigneur qui convertit, ce n’est pas moi qui « convertis » l’autre. La Pentecôte nous renforce énormément, nous vivifie ! 

Plusieurs témoignages allant dans le sens d’un manque d’accueil. 
- Parfois  et malgré des années de fréquentation d’une même paroisse, aucun lien n’est créé.
- Parfois certains paroissiens ne répondent pas aux sollicitations, ce qui provoque le découragement des paroissiens en charge de l’accueil.
- La plupart des jeunes mariés de Sainte Pauline ne deviennent pas paroissiens car ils n’habitent pas à proximité, le lien est perdu.
- C’est un effort d’aller vers les autres tant pour les paroissiens en charge de l’accueil que des nouveaux arrivants 
- Le cas des divorcés a été évoqué : il semble que nombre d’entre eux ne se sentent plus réellement accueillis dans l’Eglise. Nécessité de leur dire qu’ils sont les bienvenus et qu’ils font évidemment partie de la Communauté 
- Chez les protestants, on invite les nouveaux à se faire connaitre / se lever  à chaque célébration -- >Transposable à Sainte Pauline ? Peut-être à une des 3 messes du WE en alternance ? 

Sainte Pauline n'est pas un club sécurisé, elle paraît être une paroisse globalement très accueillante (déjeuners des mardis/jeudis du secours catholique, présentations pendant et après la messe, homélies inclusives, RTS...). Les "parcours" nous paraissent très importants pour nous accueillir mutuellement et vivre notre foi en Eglise. 
Le véritable enjeu n'est pas seulement l'accueil, c'est d'abord l'écoute. Il ne s'agit pas de dire aux autres quoi faire mais de les rejoindre au cœur de leur vie et de la nôtre, pour proposer un bout de chemin ensemble. 
D’autres exemples : avant  les obsèques, les deux laïcs en charge se réunissent avec les membres de la famille du défunt, écoutent ce que la famille dit de la personne qui vient de mourir et rappellent que la souffrance et la mort sont un mal que Dieu ne peut pas vouloir. Parmi les bénévoles du Frat, nombreux ne sont pas chrétiens et sont là par soif de rencontre, de partager un évènement dans lequel chacun trouve sa place; en ce sens ils sont aussi des missionnaires de Dieu.
Nous devrions aussi donner de la place à cette écoute active qu'est le silence pendant nos célébrations. L'évocation d'un "club sécurisé" peut paraitre culpabilisante. Etre DM c'est répondre à l'appel du Seigneur, et si nos réponses paraissent souvent bien tièdes c'est aussi parce que la vie moderne comporte tant de sollicitations et de contraintes qu'il est souvent difficile de faire le tri. 
Pour cela il s'agit de permettre à chacun de faire périodiquement le point, sereinement, sur ce à quoi il est apte et prêt à s'engager dans la paroisse. Cela suppose de chercher ensemble les priorités de la paroisse, pour l'année ou le moyen et long terme, en tenant compte de la réalité humaine qui compose la paroisse. Ainsi, lorsque des jeunes renoncent à s'inscrire au parcours DM en invoquant trop d'engagements professionnels et familiaux, il importe de les encourager à être missionnaires de par leurs engagements professionnels et familiaux, en cherchant à maintenir le dialogue et à leur offrir des occasions adaptées de ressourcement.

- Qu’est- ce qu’accueillir ?  C’est intégrer un nouveau dans la communauté paroissiale.
Par exemple en lui présentant nos amis, en l’intégrant dans un groupe de la paroisse qui l’intéresse (style disciples-missionnaires !). Or à la sortie de la messe, il est difficile d’aller vers les nouveaux, car on est « happé » par les amis.
Cette difficulté d’intégrer les nouveaux n’est pas récente à Sainte pauline. Déjà avec le père Kyzerbot, il y a eu cette initiative d’accueil : à la fin de messe, le père invite les nouveaux à se lever. On leur remet un flyer, qui présente la paroisse et invite à une rencontre  (initiative de l’EAP, d’après le témoignage d’Edith).
Aux Etats Unis, la démarche est plus cadrée et incisive. Les nouveaux s’inscrivent à la paroisse et communiquent leurs coordonnées. Ainsi la paroisse peut les recontacter. 

Nous pouvons pêcher grâce à l'Esprit Saint :
Par le témoignage de l'action de Dieu dans nos vies
Par l'accueil d’immigrés mais s'occuper des « petits » n'est pas forcément évangéliser (cf : « Un jour quelqu'un a dit que l'Eglise est la seule organisation qui existe principalement pour le bien de ceux qui n'y appartiennent pas »)
En rendant grâce
 
- A quelle occasion me suis-je senti(e) (ou non) accueillie par une communauté paroissiale ? La nôtre ? 
« Accueillie » :
La kermesse : lieu de rencontres ; Repas Tombola Sympa ; L'équipe Deuil de Ste Pauline est très bien
Par le sacrement des malades où je signifie ma faiblesse vis à vis de la communauté et suscite peut-être de la compassion dans la mesure où je suis prêt à l'accueillir
« Non accueillie » :
C'est difficile d'accueillir à Ste Pauline. L'accueil des pères africains a été plutôt léger ; Je souhaite m'investir dans la communauté pour la connaître et on me propose d’être à l'accueil alors que je ne la connais pas ! 
 
- Suis-je prêt(e) à accueillir des personnes différentes de celles que je rencontre habituellement ? Quels sont mes freins ?
Mes freins : Je n'aime pas que le clochard à la sortie m'embrasse ; Le nouveaux baiser de paix n'est pas convivial : certaines personnes n'osent pas se retourner. C'est moins chaleureux
Je pars rapidement pour assurer le déjeuner-moment-convivial-du-dimanche en famille ou avec des amis ; Je n'ai pas une tête à ce que des personnes viennent me parler
Mes atouts :
Je n'ai plus de complexe (statut social à tenir) car je suis un champ de ruine.
Comment accueillir ?
Nos voisins savent-ils que nous allons à la messe ?
Echanger avec notre voisin de banc à la place de l'homélie
Les messes sont trop longues : le CP des jeunes avait suggéré de mettre une grosse pendule sous l'orgue
Pots à la sortie de la messe : « messes chips »  qui attirent les enfants
 
LA VIE DE LA PAROISSE : 

- Une « communication plus active » permet de mieux se connaître :
L’annonce des événements de la vie de la Paroisse : baptêmes, mariages, deuils …Oui, mais si il n’y a pas les photos ! c’est surtout le « bouche à oreilles «  qui doit fonctionner !
Qui fait partie de l’EAP ? du Conseil Pastoral,  hors Charles Albert Lebrun ? du Conseil Economique ? Des Equipes KT,  Deuil…..
Même pour le Parcours Missionnaires, les créateurs ne se sont pas fait connaitre (ou mal !)
Œcuménisme, Formation,  et autres activités 
 Beaucoup de paroissiens  participent à  des groupes, actifs, dont beaucoup se sont re-dynamisés (ils n’ont pas attendu le Père Mallone !) et  personne n’en parle : Les Foyers Notre Dame, Le Parcours Alpha, La Bible à Ste Marguerite depuis 10 ans, MCR (>Mouvement Chrétien des Retraités), Equipe oecuménique Protestants Orthodoxes Catholiques, Les Equipes Saint Vincent….Et les formations par le Diocèse ?

- Pour grandir dans la foi il faut déjà comprendre le sens de l’eucharistie et se nourrir de la Parole et des homélies. Tous les temps forts du KT sont des mises à jour de la foi. Mais on ne peut pas faire l’économie d’une catéchèse adulte pour se réapproprier son propre catéchisme. Ouvrir des groupes autour du partage de la Parole et de la manière dont elle résonne dans chacune de nos vies sur le modèle de la lectio divina ? Accompagner ceux qui demandent un sacrement de manière approfondie et sur la durée ? Introduire le parcours Alpha ?

- La paroisse m'aide : 
-En s'investissant dans la paroisse, en prenant une place particulière. Ainsi, si j’ai un engagement ou une responsabilité précis, je deviens plus attentif à ceux qui seraient concernés.
-être reconnu par son rôle dans l'Eglise
-si nous mettons à profit notre talent au service de l'Eglise, de l'autre

-
 Les homélies sont appréciées et goûtées par la plupart, qui y trouvent un grand enrichissement personnel.
- Quelqu’un parle de l’accompagnement spirituel dont il bénéficie, et qui l’aide beaucoup dans sa relation au Seigneur et sa vie personnelle de chrétien ; l’existence de cette ressource de l’accompagnement spirituel est ignorée de beaucoup ...
- Tous remarquent la qualité des célébrations, l’implication du célébrant et des personnes participant à leurs préparation et déroulement ; il est mis particulièrement en relief la formation aux lectures des enfants et le témoignage, tant pour eux que pour l’assemblée, de cette initiative : on encourage beaucoup à la poursuite de cette forme d’évangélisation !
- Enfin, la question de « l’appartenance » à Sainte-Pauline est posée : que veut dire ce « sentiment d’appartenance » ? Le dynamisme général de la paroisse est relevé, ainsi que tous les dons que l’on en a reçus font que l’on se sent partie prenante de cette communauté. Certaine même se sent responsable de cette paroisse. 
L’ouverture au déploiement des charismes dont on peut être porteur, appuyés par une ou des formation(s) adéquate(s), est très généralement souhaitée, associée à un appel discerné pour l’exercice d’une mission.

- - Pas forcément de prise de conscience des paroissiens que l’accueil n’est pas le rôle exclusif du curé ou des paroissiens en charge de cette mission spécifique, mais bien de tous les membres de la communauté.
- Pas forcément d’envie de la part des paroissiens  d’intégrer une communauté. Ils viennent à la Messe et repartent.  
- Accueillir c’est sortir de l’  « entre soi »  . Comme dit James Mallon « ce n’est pas être aimable avec nos amis et toutes les personnes qui nous ressemblent,… »  Nous ne sommes probablement pas très bons dans ce domaine.
- Les freins : ça nous bouscule, la peur, le manque de temps, le manque d’envie, l’absence de prise de conscience de notre rôle actif,..

- La paroisse ne doit pas être autoréférentielle, nous avons à progresser pour aller vers des personnes qui ne nous ressemblent pas ou que nous ne connaissons pas. La question est comment le faire. Il y a des temps privilégiés: le don de la paix, l'eucharistie, tout moment pendant ou après la messe qui nous fait rencontrer l'autre, ou des activités paroissiales.
De belles choses, souvent la plus grande partie de notre existence, se vivent en dehors de la paroisse: d'où l'importance de créer du lien pour partager en chrétiens sur ce qui advient dans nos vies. 
Le zapping paroissial lui-même peut être une opportunité pour rencontrer d'autres chrétiens. 
Mais il reste que le premier contact avec la paroisse d'une personne qui vient d'emménager est essentiel, et que nous devrions plus travailler ce point.
 
 

LES CELLULES PAROISSIALES

- Les groupes Disciples-Missionnaires pourraient être les premières cellules. Tout nouvel arrivant serait accueilli par une cellule, plus facile que par une presonne seule.   

- Les Cellules paroissiales telles que présentées par le Père Mallone nous rappellent les Equipes formées et soutenues par l’Equipe Pastorale et le Prêtre coordinateur à Sainte Pauline. 
Un beau travail pastoral avait été fait..
Nous restons vigilants pour accueillir les nouveaux, surtout donner du temps , écouter, aider dans la mesure du possible. Mais serions-nous prêts, comme nos cousins Evangéliques, à proposer bricoleur, dépanneur, chauffeur, à nos paroissiens en « détresse » ?

Les cellules paroissiales paraissent un peu lourdes et ne devraient pas être obligatoires. Combiner exigence et souplesse dans notre « petite paroisse » tout en tenant compte des vies chargées des nouvelles générations
Il est plus important d’être chrétien dans son attitude que de faire des tas de choses : Que l’évangile soit vivant pour nous.

- En participant à ces réunions on rentre dans une dynamique, le but serait de donner envie, de prier, avec les textes proposés, enrichis d’une prière personnelle,  (les actifs et les contemplatifs se complètent)
Le mot cellule nous rebute, la cellule isole, enferme,  le mot armée nous rebue aussi, notre équipe est un lieu de ressourcement, un moment de grâce 

-une cellule n'a de l’intérêt que si elle a une durée limitée, sinon effet "grumeau", il est important que les groupes changent 
-importance fondamentale d’avoir une feuille de route dans les cellules, sinon, risque de sectarisme
-il faudrait que le curé puisse tourner dans les cellules
-problème de la taille des cellules, non seulement pour la capacité d’accueil en maisons (plus chaleureuses que des salles paroissiales) et pour la qualité des échanges (12/15 pers maxi)
-il faut que le rythme ne soit pas trop soutenu (5,6 fois par an)
-la communauté doit être vécue comme une grande famille, ces cellules pourraient entretenir cette dimension de communauté
-une dimension de quartiers permet de faire du lien avec des gens de notre lieu d'habitation
-les cellules pourraient avoir une mission, un but ( accueil des ados), il faut mixer les générations, car les jeunes et les ados sont la relève de demain, il est donc nécessaire de les impliquer
-le mot "cellule" est peut-être mal choisi car il donne une dimension fermée

- La suggestion des « cellules paroissiales structurées, de 20 à 30 personnes » ne remporte pas une adhésion massive : on préfère de beaucoup la formule vécue à de nombreuses reprises à Sainte-Pauline de petits groupes qui se font et se défont sans arrêt, pour éviter la fermeture et le risque d’une déviance sectaire : un petit groupe qui se réunit pour 5 ou 10 réunions a fait ses preuves.
L’idée de réserver une formation spirituelle aux responsables de « cellules » choque : tout le monde a droit à une formation spirituelle.
- Quelqu’un fait remarquer que affirmer péremptoirement  par quoi et comment les croyances seraient changées est bien présomptueux ...
- On se permet aussi de tempérer l’exigence de Saint Paul qui dit : « soyez d’accord entre vous » : on suggère qu’il importe surtout de se respecter, s’écouter, être disposés à dialoguer, et s’aimer.
 
-
- Intérêt pour l’approche de James Mallon (les cellules paroissiales) mais il faut trouver la forme la plus adaptée à Sainte Pauline (quelle fréquence ? sur quelle durée ?) 
- Des démarches à Sainte Pauline ou ailleurs vont dans ce sens de créer des liens d’amitié ou d’entraide : 
o Repas Paroissial : on pourrait aménager quelque chose pour l’accueil des enfants. Aujourd’hui plutôt fréquenté par des personnes âgées 
o Kermesse de Chatou : troc de talents  
o 1 heure pour Sainte Pauline 
o Réunions de prière 
o Parcours Alpha 
o
- Ne pourrait-on pas organiser à Sainte Pauline 
o des réunions se rapprochant du Parcours Alpha avec diner / topo / échange ?
o « Allo voisin » paroissial  avec besoins et propositions de services gratuits ? 
- Pour créer du lien, il faut vraiment apprendre à connaitre l’autre : la répétition de la rencontre, le temps pour échanger sont très importants

- Constats et actions concrètes de James Mallon font unanimité 
- Des difficultés à devenir un bon pêcheur 
- Des difficultés aussi à faire entrer dans la communauté des personnes qui sont très sollicitées et/ou qui vont à l’Eglise de façon plus intermittente que par le passé.
- Probablement de nouvelles initiatives à lancer / tester pour adapter le concept des cellules paroissiales, à notre Paroisse. 

- Le format développé par le Père Mallon correspond aux besoins de sa communauté et à ses problématiques. Que le lien entre les personnes soit un facteur décisif pour constituer une paroisse et que les chrétiens doivent retrousser les manches car la mission des prêtres n'est pas de tout assurer, nous en sommes bien sûr d'accord. Mais le modèle qu'il préconise soit à la base du succès des églises pentecôtiste ou évangélique, cela doit nous interroger. 
Cependant, nous sommes réticents à en conclure que la "cellule paroissiale" devrait  devenir un élément de base de l'organisation des paroisses. Nous sommes convaincus par la dynamique des  parcours, mais pas par une structure de cellules permanentes. La richesse des parcours tient dans le renouvellement constant des membres et des axes de partage, ce qui multiplie les opportunités de croissance personnelle et communautaire. Il revient au curé de paroisse avec son équipe (EAP) et son conseil (CP), en lien avec tous les paroissiens (AP), de proposer des parcours ouverts à tous permettant de faire vivre les aspirations spirituelles et relationnelles des paroissiens permanents, occasionnels et périphériques. Il lui revient aussi d'en tirer des bilans périodiques, pour marcher vers le Royaume de Dieu, en fonction de la réalité vécue sur le terrain paroissial et en communion avec toute l’Eglise.

La réunion 3 du Parcours Disciples – Missionnaires nous a intéressés tout spécialement par la proposition de cellules paroissiales. En effet le lien c’est ce qui apporte de la joie. 
Or ces cellules permettent de mettre du lien et de renforcer le lien entre les membres anciens et nouveaux d’une  communauté. 
Cette proposition s’inscrit dans la mouvance actuelle du développement des fraternités (par exemple équipes fraternité à St Germain, collocations  étudiantes en lien avec les paroisses…)

Cependant la proposition de cellules paroissiales a un bémol. Le nombre de trente participants nous semble utopique : trop élevé, pour des échanges conviviaux dans sa maison, de surcroit autour d’un repas.  Pour recevoir chez soi, un groupe de 8 -15 personnes est plus réaliste. 

- Se réunir à 20 personnes régulièrement est impossible pour notre communauté. Il faut faire des groupes plus petits. Même pour un groupe de 11, seules 4 personnes prennent la parole
- Limiter à 5 séances par thème

 

Les cellules paroissiales, une bonne idée, un moyen de développer le sentiment d'appartenance à la paroisse, ce qui n'est pas toujours facile. Cependant difficulté de faire fonctionner un groupe de 10-12 personnes, cela semble beaucoup. La question est de savoir qui pêcher pour constituer un groupe, rester ouvert avant tout mais c'est naturellement plus facile quand un petit noyau se connait au départ.

 

SUGGESTIONS PAROISSIALES 

- Refaire de la kermesse un moment où on invite plus largement à découvrir la paroisse. Organiser un évènement paroissial avec les Foulées de la Marguerite
- Organiser un repas pour les nouveaux arrivants et ceux qui "frappent à la porte", avec des paroissiens (à égalité de nombre)
- Participer aux forums des associations
- Organiser un "Printemps du sacrement" pour toutes les familles qui ont reçu un sacrement dans l'année (baptême, mariage, première des communions) avec des paroissiens
- Présenter la vie de la paroisse dans les préparations baptême et mariage
- Mettre des banderoles sur le mur de l'enclos, coté Bd Carnot pour annoncer les évènements paroissiaux (fête de rentrée, Noël, Pâques ...) comme pour la kermesse  

- Laisser parfois la place à un « laïc » pour un prêche, mais surtout pour présenter « l’activité » suivie  (exemple donné : la présentation des comptes de la Paroisse)
- Lorsque le Père ne peut assurer la messe en semaine : pourquoi ne pas prévoir une prière collective (Cela s’est fait spontanément dans l’urgence, mais avec préparation des Laudes pour un vendredi de Carême et très bon accueil par les Paroissiens)

Sectoriser les différents quartiers autour de la paroisse pour créer du lien (cafés-rencontres, relais de quartiers)
- Tenir compte des talents de chacun pour proposer un service au sein de la paroisse et non pas boucher un trou
- Sac de bienvenue (très apprécié)
- Identifier les nouveaux et badger toute l’assemblée une fois par mois
- Dire bonjour à quelqu’un qu’on ne connaît pas avant ou après la messe
- Annuaire de la paroisse avec les prénoms de chacun, des enfants , un trombinoscope ?
- Repas paroissiaux (très appréciés surtout l’été)
- Alimenter le temps de la Parole en dehors de la messe par des groupes de partage de foi et de vie
- Mettre l’évangile du jour sur le site
- Accompagner dans les sacrements de façon approfondie avec un parrainage 
- Créer une boite à visites pour ceux qui désirent rester en lien avec la paroisse mais ne peuvent plus venir aux célébrations.

- Lorsque le cycle sera terminé : Faire fonctionner l’équipe par exemple avec un sujet défini une fois sur l’autre, c’est un temps de grâce à pérenniser. Peut-être inviter un nouveau à nous rejoindre ? 

- Le groupe a l’idée du  « flyer Sainte pauline » : c’est un récapitulatif des temps forts à venir, ce qui permet d’en prendre connaissance et de réserver sur son agenda les dates. Pour parfaire l’idée, on peut imaginer que les représentants des équipes paroissiales profitent de ces temps 
forts pour connaitre les nouveaux et leur parler de ce qu’ils font à Sainte Pauline.

Accueillir la demande de service en questionnant le nouveau paroissien sur ce qu'il aimerait ou saurait faire
Etre ouvert à la personne assise à coté de nous dans l'assemblée pour échanger et, parfois, récolter des « pépites » par leur témoignage (fait vécu) mais ce n'est pas donné à tout le monde de savoir ou pouvoir recueillir des témoignages
Au cas par cas : soutenir les personnes qui veulent aller à la messe mais qui ne le peuvent pas (enfant handicapé donc trouver un infirmière pour s'occuper de cet enfant, vieillesse etc)
Créer un groupe de veufs ou veuves tourné davantage vers l'entraide que le soutient psychologique
C'est plus facile d'accueillir une personne quand il y a un thème
Organisation de repas 4/4 : 4 fois dans l'année on reçoit chaque fois 4 paroissiens différents
Comment retenir les paroissiens isolés ou occasionnels ? Les pots à la sortie de la messe sont une bonne opportunité mais qu'en est-il des personnes qui restent seuls à boire leur verre ?

Expliquer ponctuellement pendant la messe une partie de la liturgie de type « messe expliquée »
Avoir davantage de messe en semaine
Proposer des soirées formations : la Vie après la mort, la Vierge Marie …
Parrainer les parents d'enfant catéchisé