Quelle place pour Dieu dans ma vie professionnelle et familiale?

DSC_1757.jpgQuand Bertrand Vinot m’a demandé de venir témoigner sur la place de Dieu dans ma vie professionnelle et familiale, J’ai d’abord été un peu impressionné.

·         Ce n’est pas facile pour moi de témoigner sur ma foi. Cela touche à l’intime . Je ne suis pas très doué pour l’intime.

·         Qui suis- je pour témoigner ? est-ce que c’est pertinent ? est-ce intéressant ? Je suis un chrétien ordinaire

Alors pourquoi je suis là devant vous aujourd’hui ?

·         D’abord parce que Bertrand me l’a demandé. Je trouve cela beau de demander. Souvent je n’ose pas, par peur de déranger. Mais Demander, c’est offrir à l’autre la grande joie de pouvoir donner. Merci Bertrand.

·         Mon chemin de vie, mes doutes, mes vulnérabilités, sont probablement aussi parlantes que mes convictions, et puis

·         Je ne vais pas attendre d’être parfait pour partager. Cela n’arrivera jamais !

·         J’ai aussi remarqué que c’est en osant communiquer et partager sur ma foi qu elle se renforce. Et puis notre pape François nous encourage à devenir des disciples missionnaires, des apprentis au service de la mission.

Alors, j'ai aussi de la joie à témoigner aujourd’hui.

 Mon chemin de vie/de Foi

J’ai grandi dans une famille pratiquante. J'ai d abord essayé de réaliser mes rêves d ado, et concilier DSC_1764.jpgmes ambitions professionnelles, familiales, sociales, amicales, et trouver la juste place pour ma vie spirituelle, qui était alors largement tournée vers l’éducation des enfants.

Je pense qu’un évangile qui m’a marqué à l’époque, c’est la parabole des talents . A celui qui a beaucoup reçu, on demandera beaucoup. Qu as-tu fait de tes talents ? Vous êtes le sel de la terre ( évangile de mon mariage)- peut être un peu dans le devoir.

Et puis j’ai eu des accidents de santé. J’ai eu un infarctus à 45 ans, et puis 2 autres.  Cela a aussi été une occasion de me poser la question du sens de ma vie. Comment unifier ma vie, être davantage en cohérence, à la maison et au bureau, au cœur de mon talent/ma vocation. Pour reprendre des images d évangiles, est-ce que je construisais ma maison sur le rocher ou le sable ? Ou je mettais mon trésor ? Et puis je me suis demandé ce que dirait le jeune Nicolas de 15 ans s il rencontrait le Nicolas 55 ans.

Aujourd’hui, je consacre mon énergie à aider les responsables à grandir. Je suis membre de conseil d administration en charge des sujets RH et sociétaux , je suis coach de dirigeants en particulier sur des sujets qui ont rapport au sens, et puis je suis engagé dans l’économie solidaire et associative, en soutien d’entrepreneurs sociaux ,  apprentis d auteuil , …

 En famille, nous vivons notre foi dans l’altérité. Le sujet est présent, on en parle avec authenticité, mais vécu dans la diversité. Mon épouse a une spiritualité plus pragmatique, tournée vers l’action, peut être critique par rapport aux institutions de l’église, mais respectueuse de la foi de chacun. Ma fille ainée s’est mariée l’année dernière. Son mari était non pratiquant. Cela a été l’occasion d’un beau chemin en couple. J’ai un fils très engagé dans l’église. Sa foi a une grande place dans sa vie, et cela challenge ma propre foi. Ma dernière fille est peu pratiquante, mais pleine d’idéaux, et prête à transformer le monde.

Je crois aujourd’hui que mon rôle en famille comme ailleurs, c’est de témoigner de ce que je crois, authentiquement, avec mes doutes, de vivre le plus possible en cohérence, de respecter le chemin de chacun. Après c’est l’esprit qui bosse . Chacun son boulot J . Ca enlève de la pression ! Le seigneur me dit : Tu fais ce que tu peux, le reste, je m’en occupe.

 J ai eu envie aujourd’hui de faire un témoignage sur mon expérience de manager, en particulier autour de la confiance et la vulnérabilité, vous dire comment j’ai été touché ou inspiré par certains textes des évangiles. Je terminerai par quelques convictions en tant que manager chrétien, et ce qui m’aide concrètement à vivre mon chemin de Foi.

 A-   Mon expérience managériale : confiance et vulnérabilité

DSC_1766.jpgLorsque je regarde mon parcours, je me dis que j’ai eu beaucoup de chances, connu des challenges captivants, fait des rencontres formidables, avec bien sur des difficultés, des doutes, comme tout le monde.

Si pense à ce qui qui m’a le plus marqué, et construit au cours de ma carrière, c’est la puissance de la confiance , qui m’a fait le plus grandir , et l’acceptation de mes vulnérabilités, que j’ai mis le plus de temps à gérer , et qui m’a permis de gagner en authenticité et mieux unifier ma vie. J’aimerais donc témoigner sur ces 2 thèmes.

1-      L'expérience de la confiance donnée qui m'a fait grandir

Dans ma carrière , quand je pense aux managers qui m’ont aidé le plus à grandir , je pense en particulier à 2 patrons. Ce n’est pas grâce à leur apport stratégique, ni leur compétence. Ce n’était probablement pas les plus brillants, mais ce sont des patrons qui m’ont fait totalement confiance, une confiance en moi plus grande que celle que j’avais pour moi-même.

Cela se traduisait comment ?

J’avais une perception de bienveillance, de respect, de reconnaissance mutuelle, de droit à l’erreur, d’autonomie très large sur les moyens. Il y avait des contreparties bien sûr de responsabilité, de capacité à tenir ses engagements qui étaient clairement définies.

Mais ce qui m’a le plus marqué c’est un regard qui grandissait. Ils voyaient en moi un potentiel, ils me voyaient plus grand que je m’imaginais.

Cette confiance, nourri par la bienveillance, m’ont permis de vivre plus aligné avec moi-même, mes valeurs. Je pouvais être dans l’authenticité, la proximité, la simplicité, la bienveillance, la gentillesse, et l’exigence  .. Et donc plus épanoui et plus performant.

Cette confiance m’a fait grandir, m’a donné des ailes, m’a permis d’oser, de prendre des risques, m’a nourri et motivé, avec cette envie profonde d’être à la hauteur de cette confiance donnée. Je pense que ces périodes correspondent à mes moments professionnels parmi les plus forts.

 2-   Une première expérience enthousiasmante (Le Bénélux : Une confiance contagieuse)

J’ai eu cette joie de pouvoir vivre l’expérience de la confiance avec mon équipe, en tant que patron de Lu Bénélux. L’entreprise était en pleine transformation (fermeture de 2 sites de production- 600 personnes) et pourtant , nous avions un des plus hauts niveaux d’engagement  des employés dans le groupe Danone

Comment expliquer cela ? Il y avait une clarté et un alignement sur un projet/une vision. Et je pense que nous avions aussi développé une culture managériale ou la confiance était centrale, faite d’écoute, de respect, de reconnaissance. Nous avions des espaces de convivialité (portes ouvertes à l’usine) et célébration joyeuses des succès, ou le droit à l’erreur était une réalité, ce qui a libéré la créativité et l’initiative et créé un certain bien être,

Je pense que la bienveillance et la confiance sont contagieuses. D’une certaine façon la confiance que je recevais de mon patron faisait des petits. La confiance et le management bienveillant avaient un impact sur l’épanouissement professionnel des collaborateurs, mais aussi sur leur épanouissement global .

J’ai été touché aux larmes, par le témoignage de collaborateurs au moment de mon départ de Belgique. Des collaborateurs proches, mais aussi des collaborateurs moins proches, assistantes , ouvriers, comptables,…. Je réalisais que notre histoire ensemble, c’était beaucoup plus que de vendre des biscuits , l’importance des liens créés , de ce que nous avions vécu ensemble, qui avait forgé leur identité d’aujourd hui, leur estime de soi.  J ai aussi réalisé le rôle social de l’entreprise. L’économie comme créateur de liens.

 3-   L'expérience Danone France : La difficulté de la Confiance en situation de crise

Après cette belle histoire au Bénélux, Danone m a proposé de prendre la DG de Danone France , à l époque le fleuron du groupe, plus de 2000 collaborateurs , 4000 producteurs de lait, des équipes extraordinaires d’intelligence et d’engagement..

J ai reçu la nouvelle avec un mélange de fierté et d’inquiétude. Est-ce que j’allais être à la hauteur. D’ailleurs, le lendemain matin de l’annonce , j’ai fait  un infarctus . Le corps traduisait probablement cette inquiétude non exprimée.

J’ai pas mal réfléchi à l’hôpital : Fallait il accepter ou pas le poste ?  et j’ai finalement décidé d’accepter le poste, sans parler de mes fragilités à Danone.

 Je suis arrivé chez Danone France, fragilisé, dans un contexte qui est vite devenu perturbé, de crise, hausse de matières premières, restructuration industrielle, grève, perte de PDM, boycott massif de la distribution.

Cette expérience a été dure et un chemin de découverte personnelle. J ai découvert des parties de ce que je suis , des fragilités qui se révélaient dans un contexte difficile. La difficulté à affronter le conflit, à décider rapidement sans consensus, à prendre des décisions difficiles sur les personnes , affronter le doute sans avoir une personne de confiance avec qui partager, sentir l’inquiétude de l’équipe, accepter d’être impopulaire, sentir aussi des doutes de ma hiérarchie face aux challenges . Etais je la bonne personne dans cette situation ? Nicolas n était il pas un peu trop gentil, dans ce contexte? .

Dans ce contexte nouveau pour moi, ma posture d’authenticité , voire d’humilité me semblait moins pertinente. Je pensais qu une perception de vulnérabilité par les équipes pouvait être dangereuse dans un contexte de crise. Ma croyance, c’était que dans la tempête , on a besoin d’un capitaine fort qui donne la direction, a des convictions, et est proche de l’opérationnel. Un bon leader absorbe la pression et transmet la clarté. Ce leader fort ce n’était pas vraiment moi . Je l ai joué au mieux, mais pas très bien, avec parfois de mauvais reflexes.

Cela s’est traduit par une sur implication dans les sujets opérationnels alors que j’aurais pu déléguer encore davantage . j’aurais pu accorder ma confiance encore plus. Je ne l’ai pas fait alors que je sais aujourd’hui que mon Codir était exceptionnel : chaqu un de mes directeurs est aujourd’hui un grand patron chez Danone ou à l’extérieur .

Cette confiance qu il m’avait été facile d’accorder chez Lu Bénélux, et bien en situation de stress , je développais des réflexes contre-productif . J’étais plus contrôlant, accordant peu de place à l’imprévisible.

En voulant masquer mes fragilités physiques et mes propres vulnérabilités de leader, je pense avoir manqué une opportunité de donner à cette équipe tout son potentiel de créativité. Je voulais être fort et courageux, mais le vrai courage, c est la combinaison de la vulnérabilité et de l’audace.

 4-    L’expérience Danone RH : La Confiance et la Vulnérabilité

 J ai vécu une autre expérience de Confiance et vulnérabilité. 1 an plus tard, j’ai été nommé responsable RH groupe en charge du développement des talents et de l’organisation, engagé dans l’innovation sociétale. Après quelques années dans le poste, j’ai eu un deuxième infarctus. Cette fois ci mes collaborateurs étaient au courant de ma fragilité. et j ai du travaillé à 3/5 pendant 6 mois , avec le même poste. J’ai donc du déléguer beaucoup plus.

  Et bien il s’est passé de belles choses . Je me suis concentré sur l’essentiel : donner du sens, jouer un rôle de coach en fonction des besoins, reconnaitre l’engagement, féliciter, en fait je m’occupais plus des gens que des projets, et je faisais confiance aux équipes pour mener leurs projets.

Cette confiance que je leur ai faite s’est révélée être pour la plupart de mes collaborateurs une expérience particulièrement apprenante et créatrice. Certains m’ont dit que cette période avait été un moment où ils avaient grandis grâce a l’autonomie et la confiance donnée.

L’acceptation de ma vulnérabilité a été une opportunité de connecter avec les fragilités ou vulnérabilités d’autres personnes, parfois inattendues. J’avais souvent le sentiment que nos communications était plus authentiques, plus essentielles, plus profondes, et cela n altérait en rien l’engagement de chacun, au contraire.

Quelques passages d’évangile qui m’ont touché, inspirés, comme manager, (pas toujours en pleine conscience)

Le regard de Jésus sur ses apôtres : J’ai toujours été marqué par la façon dont Jésus avait choisi ses apôtres. Ces Hommes ordinaires, qui vont avoir des comportements extraordinaires. Comment jésus a posé un regard qui pouvait voir dans ces pêcheurs au bord d’un lac, qui ne savaient pas lire ni écrire, des hommes avec leurs faiblesses , leurs peurs , et qui allaient développer ce charisme, porter la bonne nouvelle autour du monde , tenir tête aux plus puissants. Bien sûr , il y avait l’esprit saint à l’œuvre , mais c’était une œuvre extraordinaire que jésus leur a confié, une confiance extraordinaire accordée .

Et plus largement le regard bienveillant de jésus sur les plus petits, les plus pauvres, les pêcheurs et qui voyaient en eux leur humanité et grandeur.

Jésus Top Coach. Je vous l’ai dit, je suis aujourd’hui coach . Je pense que Jésus a été un coach extraordinaire avec ses apôtres, en les écoutant avec grande bienveillance, au-delà des mots , en leur posant des questions puissantes , en utilisant des métaphores ( des paraboles). C’est pour moi une grande source d’inspiration dans mon métier.

Jésus Vulnérable. Qui s’est fait homme, qui a besoin de notre oui pour agir, qui nous aime trop pour nous forcer, qui accepte de ne pas être aimé , qui se montre vulnérable au moment de la passion. Un jésus humble (humble pas dans le sens de s abaisser, mais d’être à l’écoute) , au service. Vous ne trouvez pas que c’est formidable quand on y pense ( s’il n’existait pas , il faudrait l’inventer ce Dieu !)

Qu est ce que cela a changé pour moi ?

Je ne suis pas un manager plus performant qu un autre, mais j’espère avoir été un leader plus authentique, avoir été plus au service, avoir porté un autre regard sur les pauvretés, un regard qui j’espère à fait grandir. Un autre regard aussi sur le rôle de l’économie, la finalité de l’entreprise.

Il y a une lettre de Saint Paul ou il dit revêtez votre cœur de compassion et de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience . Cela parait étrange dans un univers économique dur, mais je me sens aligné avec cela

 Pour finir quelques convictions comme manager

Je retiens de ces expériences, éclairées des évangiles, quelques convictions en tant que manager :

·         Je crois à La puissance de la confiance, le regard qui grandit, qui voit le potentiel à travers la personne. C’est bien d’être bienveillant et c est stratégique car cela construit la confiance, désamorce l’agression ( le plus souvent), développe l’engagement.. Je crois au management bienveillant et la gentillesse, qui sont contagieux. Et ce n’est pas de la naïveté.

·         Je crois que ma vulnérabilité, alliée au courage peut être une force , une opportunité de connecter avec d’autres vulnérabilités , et à du plus authentique, une ouverture à l’altérité . J’ai fait un bout de chemin sur la connaissance de moi. On dit que l’on met une vie pour devenir soi-même. Je commence à accepter l’idée de ne pas être parfait, que ce sont les fêlures qui laissent passer la lumière, que le manque est une porte d’entrée sur notre humanité ;

·         Je crois qu un bon leader doit être authentique, reconnaitre sa vocation professionnelle (un talent et des dons donnés). Un leader authentique doit être au service, qu’ il doit  être humble (pas dans le sens de s abaisser mais la capacité à écouter l autre de façon sincère)

·         Je crois que l’on peut vivre l’économie autrement ; l’économie comme créateur de lien avant d’être créateur de biens. L’épanouissement de l’Homme comme finalité de l’entreprise, (je crois que nous devons renverser le paradigme ou l’engagement des hommes à pour finalité la création de  valeur économique . C’est la création de valeur économique qui à pour finalité l’épanouissement des hommes) et puis je crois au pouvoir transformant des nouvelles formes d’économie solidaire, d’entreprenariat social.

 Ce qui m’aide concrètement sur mon chemin de Foi

Je crois à la bonne nouvelle d’un Dieu qui nous aime, qui m’aime comme je suis , un Dieu proche , qui ne juge pas, qui ne se lasse jamais de pardonner et faire confiance. Un Dieu qui me dit (comme le disait Saint Augustin) « Aimes et fais ce que tu veux ».

Ce qui m’aide sur mon chemin, c’est une approche  incarnée : tête , cœur, corps, ( lui-même s est incarné) et communautaire.

 Tête: Par la connaissance

·         Dieu nous a fait avec une intelligence, c’est pour s’en servir ! Des lectures, des rencontres, une formation, …( disciple = apprentis)

 Cœur: Par la prière – c est d’abord et surtout une relation

·         Une relation avec une personne, qui me connait, qui m’aime comme je suis , avec tous mes défauts .

·         Ne pas complexifier trop la prière, comme la prière des enfants : « pardon, merci, s il te plait » – parfois méditer sur une phrase : ma phrase préférée « Nicolas m aimes tu ? »

·         Pas avoir peur de confier ses pbs –« là , il va falloir que tu m’aides » ne sait pas trop comment cela agit -il y a des éléments de transformation personnelle . J’aime cette image d une barque reliée à un quai par une corde. Quand vous êtes dans la barque et que vous tirez sur la corde ,ce n’est pas le quai qui se rapproche de la barque , c’est la barque qui se rapproche du quai . Et bien dans la prière, et la prière de demande en particulier, pour moi,cela marche souvent comme ça.

·         Et puis si cela ne marche pas ,il ne faut pas se décourager . même les grands saints expriment des moments d aridité dans la prière :  Ste Thérèse, Mère Thérésa,..

Corps : Par l'engagement-

·         Il y a certaines connaissances qui sont seulement accessibles par l’action

·         Commencer par de petites choses ( déjà venir ce matin); éprouver le bonheur du don ; s’engager dans une association cato ou pas, et puis ne pas attendre d’être parfait pour témoigner avec ses doutes et son charisme.

Et ensemble: Avec la communauté fraternelle

·         C’est essentiel de pouvoir partager , de prier ensemble : Messe , action, rencontres. On a besoin de se soutenir  

 Je vous ai partagé un bout de mon histoire, de la place de Dieu dans ma vie, mais c’est mon histoire. Ce qui est important c’est la vôtre.

Nous avons tous des talents et des dons spirituels différents. C’est important de bien connaitre ses talents pour s’épanouir, et vivre pleinement. C’est la même chose de vos dons spirituels. Pour certains c’est de la méditation, pour certains, c’est dans l’action ou le partage . Tout est bien, et source de joies profondes.

Alors voila,c est plutôt une bonne nouvelle tout cela , vous ne trouvez pas ? C’est pour cela qu’on n’a pas le droit de garder cela pour nous, et c’est probablement le sens de cette rencontre ce matin organisée par l’équipe paroissiale.